Pourquoi on ne skie plus « à l’ancienne » avec les pieds serrés ?

Deux skieurs entrain de sauter avec les pieds bien serrés

Le ski alpin est un sport en constante évolution et les techniques de ski ont bien changé depuis les années 80. Découvrons pourquoi nous ne skions plus « à l’ancienne » avec les pieds serrés et comment cela a amélioré notre manière de profiter des pistes.

Les avantages d’écarter les skis

Écarter les skis permet d’obtenir un meilleur équilibre et une stabilité accrue sur les pistes. En effet, le fait d’élargir la base de soutien (la distance entre vos deux skis) permet à votre centre de gravité de rester au-dessus de cette dernière, réduisant ainsi les risques de chute. De plus, lors des virages, il est nécessaire de mettre du poids sur le pied extérieur ou aval pour être parfaitement équilibré. Avec des skis serrés, vous aurez plus de difficultés à prendre et maitriser ces virages et aurez tendance à pencher vers l’intérieur comme les motards. Vous chargerez donc votre pied intérieur, ce qui est une énorme erreur de nos jours !

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Skieurs à l'ancienne avec les skis serrés

L’évolution du matériel : les skis paraboliques

Les skis eux-mêmes ont également subi une transformation significative depuis les années 80. Alors qu’autrefois les skis étaient étroits et presque droits avec un grand rayon de courbure, les skis paraboliques modernes sont plus larges et « creusés » au milieu avec des courbes plus courtes. Ces nouvelles caractéristiques facilitent la prise de virages et rendent les skis beaucoup plus maniables.

  • Fini le besoin de soulever le ski intérieur pour tourner : aujourd’hui, les deux skis restent en contact avec la neige tout au long du virage.
  • L’utilisation des carres est nettement plus accessible pour la majorité des skieurs.
  • La tendance des skis larges a favorisé un écartement plus large entre les pieds.
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Avec les skis paraboliques, on est plus dans une « époque » où l’on souhaite maîtriser le carving à la perfection.

Y a-t-il une largeur idéale entre les skis ?

Il n’existe pas de largeur idéale absolue pour l’écartement des pieds sur les skis, mais il y a certainement une largeur maximale : il est généralement recommandé de maintenir une distance égale à la largeur des hanches ou moins. Pour certains skieurs, trop serrer les skis peut être considéré comme un défaut.

En résumé, avec le matériel d’aujourd’hui vous devez skier avec un espace entre vos pieds similaire à la largeur de vos hanches. Cette posture vous apportera une certaine stabilité et vous permettra d’être réactif si vous subissez n’importe quel déséquilibre.

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38 réflexions sur “Pourquoi on ne skie plus « à l’ancienne » avec les pieds serrés ?”

  1. David a écrit : « ….En plus ce qui compte c’est l’indépendance des deux jambes alors pied étroit pied large rien n’empêche d’être équilibrer sur le ski extérieure et dans certaine cituation pied étroit cera mieux et d’autre ça cera pied large ».

    Tout est dit. Il faut retenir les notions de « indépendance des jambes », « équilibre sur le ski extérieur », « certaines situations » qui exigent d’être en trace large ou serrée selon la qualité de la neige, le terrain piste ou hors-piste, ou selon l’humeur du moment !

  2. Basse de support large ou étroite peux importe comme je dit à mes jeune ski comme tu marche sui t’a morphologie
    En plus ce qui compte c’est l’indépendance des deux jambes alors pied étroit pied large rien n’empêche d’être équilibrer sur le ski extérieure et dans certaine cituation pied étroit cera mieux et d’autre ça cera pied large

  3. Bonjour,

    Avec ma femme je fais du monoski depuis 30 ans et on ne veux plus faire du ski.
    Monoski est plus facile à faire, plus de sensations (comme la moto) et lui aussi à évoluer : pintail(large devant fin derrière) puis parabolique et enfin pintail parabolique, c’est une tuerie.
    Si les gens skient ski écarté c’est souvent parce qu’ils font très peu de virage.

  4. Ancien compétiteur en ski de bosse j avais déjà des skis à forme parabolique pour mieux déclencher les virages, même si on serrait à mort! Moniteur fédéral, Je me régale depuis 25 ans à carver jusqu’à l extrême et fait partager ce grand plaisir à mes élèves. Ça m redonné le plaisir de skier et n empêche pas de serrer les ski si besoin ou faire un peu de godille pour rigoler…

  5. Babolat jean luc

    Jean luc 69 ans. J ai suivi les evolution du ski depuis une cinquantaine d annees (MF 2 et tecyclage regulier) . J ai decouvers le carving en 2000 et suivi les evolution et j adore. Les bosses j ai arrete a 60 ans ( le dos ). Conclusion : le carve permet sous reserve d une bonne condition physique , de continuer a skier a bon niveau jusqu a des ages avances et l ecartement des skis depend evidemment du terrain …ski serres en poudreuse ou trafolee voir soupe de fin de saison skis ecartes pour le reste en modulant en fonction de la vitesse et c est aussi elegant n en deplaise aux « c etait mieux avant »

    1. Bonsoir Jean-Luc et merci pour votre commentaire.
      De par mon âge, j’ai très peu connu les skis droits. Mais je rejoins votre avis : lorsque les virages sont bien maîtrisés et bouclés, c’est très agréable à voir !
      Évidemment, la piste doit être bien entretenue 🙂

      1. Ah ! Le « virage aval forme finale » du Mémento ensa des années 90, avec des skis droits…ça avait de l’allure et ça donnait une belle silhouette…et ceux qui nous précédaient disaient que le Christiania c’était mieux… mais le virage moniteur actuel est pas mal aussi, c’est différent. A chaque époque ses techniques.

        J’aurais une question : lors des retransmissions tv d’épreuves comme le slalom (Coupe du monde, etc) , les commentateurs parlent désormais de « faute d’intérieur » lorsque un compétiteur sort du tracé. Il y a quelques années, on parlait plus volontiers de « faute de carre ». S’agit-il de la même chose ou y a-t-il une différence entre faute d’intérieur et faute de carre ? Merci d’avance.

        Je dois avouer que je regarde moins les compétitions de ski alpin (slalom, descente, etc) à la tv car je me suis découvert une véritable passion pour le skicross que je suis à la « télé », je trouve que cette discipline du ski freestyle redonne un coup de jeune au ski alpin.

        1. Bonjour Claude,
          Il s’agit de la même chose. Le skieur est amené à la faute car le poids sur le ski dominant n’est pas le bon.
          Surcharge sur le pied intérieur ==> faute d’intérieur (mauvais carre qui prend l’ascendant et force le skieur à sortir du tracé)

      2. Petite précision concernant le ski alpin, face a l’arrivée des snowboards et leur faciliter à dévaler les pentes en enchaînant des virages, l’industrie du ski a modifié le design de ses planches en introduisant des lignes paraboliques. Comme quoi ski et snowboard peuvent très bien s’entendre et même faire évoluer chaque discipline…😋
        Bonne descente à tous

  6. Odile Servant

    Ah ben mince moi qui voulais me remettre au ski (arrêt à 20ans avec bon niveau ) à 50ans va falloir passer par l’ESF alors😱 mais j’adore les moniteurs 😘

  7. D’ailleurs, pour continuer à différencier la technique et le matériel suivant le terrain, les skis des bosseurs ont un profil très droit et très peu creusé au patin , le virage se fait plutôt en pivot alors que sur piste plate, on plante les carrés dans la neige et le ski fait le boulot… Mais on peut constater que : 1 on ne trouve pratiquement plus aucun mur de bosses dans les stations 2 que personne ne sait plus skier sur ce type de terrain

  8. Bonjour,
    Je suis un ancien skieur de boss, dans les bosses en revanche la position sur les ski et la technique t’oblige à skier serré. vous oublié un point du à votre âge, les pistes sont presque toutes entièrement lissé ce qui permet cette approche du ski beaucoup plus facile avec les ski écarté . Dans les bosses sur trajectoire de bosseur si tu écarte, tu fait 2 virages et tu as la tête dans la neige.
    Gregory ancien moniteur

    1. Salut Grégory, et bienvenue sur mon site !
      Alors effectivement je n’ai pas donné de précision sur le terrain. Et je suis tout a fait d’accord avec vous sur ce point.
      En effet, on ressert les pieds dans les champs de bosses pour ne pas se faire « surprendre » par les aspérités du terrain.
      Au plaisir !
      Mathias

    2. Bonjour
      Je regrette le temps où on avait des champs de bosses où on s éclatait maintenant on a des piste pour assister 🤣🤣 . Pour vous dire je n est que 61 ans et je n arrive pas a prendre autant de plaisir avec les ski parabolique et j ai bien du mal à écart les skis

      1. Bonjour Marc je te rejoint dans ton analyse j’ai plus de 70 ans j’ai fait 10ans de compétitions le ski est devenu plus facile avec le matériel et des pistes très lisses sans bosses

      2. Effectivement tout à changé !
        Le matériel s’est adapté aux pistes boulevard des stations, il n’y a plus de bosses et n’importe qui ski vite, trop vite d’où le nombre d’accidents chaque année. Le style est également moins beau à voir maintenant.

          1. Sous discipline…Chacun trouve le plaisir où il veux.. sans sous et sans dire.. ça va pour moi..60 ans de poudreuse dont 50 sans trace devant !!

        1. Bien d’accord avec toi Serge. Moi j’ai 68 balais et j’ai tout connu.
          Ce qui est vrai de nos jours c’est que l’on a permis avec les paraboliques de pouvoir skier à peut près partout facilement et surtout trop vite pour les débutants, et c’est là le danger d’où l’augmentation des accidents

          1. Bonjour François,
            D’où l’importance de prendre des cours de ski. On apprend vraiment à maitriser les bases avant de passer au « niveau supérieur ».

        2. Elisabeth Flatot Coron

          Bonjour,
          Aujourd’hui, les dernières technologies apportées sur les skis font croire à la plupart des skieurs qu ils savent skier simplement en tordant du derrière…. Malheureusement, peu sont capables de faire un freinage ou un changement de direction. Les pistes ont été transformées en boulevards bien lisses. Un peu de glace ou de la neige dure, plus personne sur les pistes. Les bons skieurs vont faire du ski hors pistes. L écartement des skis dépendra du skieur…… 😉 Une vieille skieuse de 62 ans.

          1. Sébastien FOURNIER

            Bonjour,
            concernant la pratique qui consiste à remuer son postérieur en croyant faire une super godille, la technologie et l’écartement des skis n’y changent rien, et même je crois que c’était plus fréquent avec les pieds serrés.
            SF

      3. Carai Beaufils

        Pareil que vous moins de plaisir …on monte on descend …on monte ..on descend et puis trop de monde …et moins drôle….je préfère à présent le skating …😉

      4. Bonjour,
        J’en ai 58 c’était un plaisir de skier les genoux et les pieds collés comme si on avait un monoski.
        Même avec les paraboliques je serre au maximum.

    3. Je viens de lire les commentaires laissés par d’autres lecteurs de votre article.
      Les 1er ski de boss étaient les f9 de Salomon debut des années 90 et les 1er ski dit parabolique ( légèrement).
      J’avais commencé les boss avec des vr17 dynamique, des barres de métal à la place c’était pas pire.
      Pour finir j’ai eu un grand nombre d’accident en ski, m’empêchant de prendre des appuis trop fort. Sans les skis parabolique et ski mojo je pourrais plus skier. Je reste avec une technique serré car plus alèse
      Mais facilité par l’architecture des skis.
      Toutefois je rejoins beaucoup de lecteurs sur le fait que beaucoup de skieurs pense être de tres bon skieurs avec des parabolique ce qui est tres loin d’être le cas.
      Merci pour vos articles Mathias.
      Gregory

    4. J’ai fais et je fais encore comme je peux des bosses et votre analyse est excellente. Et en plus en dehors des virages avec un très court rayon, la position les skis écartés est très très moche….🤣

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