La coupe du monde de ski alpin attaque officiellement ce week-end avec les traditionnelles courses de slalom géant à Sölden, en Autriche. Cependant, cette édition s’ouvre sur une note plutôt sombre en raison des réalités écologiques menaçant l’événement.
La réduction des glaciers ne facilite pas la tenue des compétitions précoces
Au fil des années, les images des webcams sur le glacier du Rettenbach ont montré que la couverture neigeuse tant attendue pour les courses devient progressivement difficile à maintenir. En effet, les gorges rocheuses autrefois recouvertes d’un manteau blanc immaculé sont désormais dépourvues de neige et se révèlent de plus en plus en-dessous des pistes.
Ce phénomène est le résultat de la réticitence rapide des glaciers autrichiens, un impact direct du changement climatique. Face à cette crise, certains remettent en question la pertinence de maintenir des compétitions de ski alpin aussi tôt dans la saison. La ministre autrichienne de l’environnement, Léonore Gewessler, déclare ceci : « Il est incompréhensible de continuer à commencer à tout prix en octobre ; personne ne comprend pourquoi il est absolument nécessaire de skier sur ce qui reste du glacier dans ces circonstances. »
Les controverses entourant la construction illégale décrédibilisent les sports d’hiver
Bien que les chutes de neige aient été satisfaisantes cette année, des révélations ont émergé concernant une construction potentiellement illégale sur le glacier où se déroule la course. Ces allégations proviennent de la presse suisse et ont été largement relayées par les médias du monde entier.
En réponse à ces informations, plusieurs associations ont fait appel aux autorités locales qui ont finalement ordonné l’arrêt des travaux en dehors des zones de ski autorisées. L’une de ces associations a également lancé une pétition, signée à ce jour par environ 30 000 personnes, exigeant que la Fédération « se réveille ». Selon eux, les images choquantes de Sölden et Zermatt nuisent gravement à la crédibilité des sports d’hiver.
Les efforts de la FIS pour lutter contre le changement climatique sont-ils suffisants ?
La Fis (Fédération internationale de ski) a répondu aux préoccupations soulevées en mettant en avant ses objectifs de réduction des émissions de carbone et les mesures déjà prises pour y parvenir. Parmi ces initiatives figurent le report de la saison de compétition d’une semaine et la nomination d’un responsable du développement durable au sein de l’organisation. Toutefois, cette réponse a été critiquée par certains comme étant insuffisante face à l’ampleur du problème.
Quel avenir pour le ski alpin dans un contexte écologique préoccupant ?
La menace que fait peser le changement climatique sur la coupe du monde de ski alpin ne se limite pas aux défis liés à la réduction des glaciers et aux scandales liés à la construction illégale. Le sport doit également faire face à une baisse générale de l’intérêt du public en raison du déclin global des conditions d’enneigement.
Afin de garantir l’avenir du ski alpin, les organisateurs devront envisager des solutions innovantes et durables pour minimiser l’impact environnemental des compétitions, tout en offrant un spectacle passionnant aux fans. Cette transition vers une approche plus écologique sera essentielle pour assurer la survie du sport dans les décennies à venir.
Parmi les pistes possibles :
- Repenser les calendriers et les lieux de compétition pour tenir compte des réalités climatiques
- Engager et sensibiliser les athlètes, les équipes et les fédérations sur les enjeux environnementaux et leur rôle dans la lutte contre le changement climatique
Bonjour et bienvenue sur mon espace « privé ». Je m’appelle Julie, une amoureuse de la montagne et de tout ce qu’elle a à offrir (et il y en a tellement !). Bien que je sois dans la vingtaine, j’ai rapidement eu un coup de cœur pour les paysages montagnards et ne suis vraiment pas fan de la mer/océan.
En ce qui concerne mon niveau de ski, je dirais que je viens de passer le niveau de débutant, on va donc dire « intermédiaire », mais cela ne m’a jamais empêchée de vouloir continuer à progresser ! Bien que le ski alpin ne soit pas mon « coup de cœur », le ski de randonnée l’est ! Il me permet de m’évader et d’explorer les recoins cachés et paisibles des montagnes que j’aime tant. Et quand il s’agit de snowboard, je me sens parfaitement à l’aise et j’en pratique depuis toute petite.
Chaque année, sans faute, vous me trouverez du côté des 2 Alpes, Chamrousse et de l’Alpe d’Huez. Habitante de Grenoble, ce sont mes spots préférés !
Un remerciement particulier à Mathias qui me donne l’opportunité de vous partager ma passion 🙂