Valider sa troisième étoile, c’est prouver que l’on a franchi toutes les étapes de base de l’apprentissage du ski, qui ouvrent maintenant la voie vers les étapes du perfectionnement. Les trois étoiles suivantes, étoile de bronze, étoile d’argent et étoile d’or, permettront de consolider toutes les compétences acquises par le jeune skieur, et surtout de prendre de plus en plus de plaisir à glisser, à sauter, à déraper, à tailler des courbes, à skier en s’amusant, bien souvent avec les copains ou en famille !
Allez, go, go, go, vers la troisième étoile.
Sommaire
- 1 L’histoire de la 3ème étoile de ski ESF
- 2 Quel niveau faut-il avoir pour aller en 3ème étoile ?
- 3 Quel est le programme de la troisième étoile en ski ?
- 4 Quelles épreuves pour le test de la troisième étoile ?
- 5 À quel âge peut-on s’inscrire en 3ème étoile ?
- 6 La médaille de la troisième étoile
- 7 La démonstration d’un moniteur ESF pour la troisième étoile
- 8 Que faire une fois que l’on a validé l’épreuve de la 3ème étoile ?
L’histoire de la 3ème étoile de ski ESF
La troisième étoile a été, autrefois, la dernière médaille à gagner, dans le cours ESF, avant d’entrer dans les cours de compétition, qui permettront de valider les flèches, les chamois ou encore les fusées. C’était à l’époque de nos papys et mamies, lorsqu’ils étaient eux-mêmes des enfants, et que les seules Première Étoile, Deuxième Étoile et Troisième Étoile existaient, dans les années 1960 !
Depuis ce temps, les écoles du ski français ESF ont créé (heureusement !) d’autres niveaux intermédiaires :
- l’Ourson et le Flocon, avant les trois étoiles
- l’Étoile de BRONZE, l’Étoile d’ARGENT et l’Étoile d’OR, après la Troisième Étoile
Le 3ème étoile, c’est l’étoile suprême, celle qui complète la série, et qui arbore ses trois pastilles dorées et brillantes. Une récompense méritée dont on peut être très fier, car elle atteste d’un vrai niveau technique complètement maîtrisé, dans de très nombreuses situations de ski.
Quel niveau faut-il avoir pour aller en 3ème étoile ?
Pour suivre le cours ESF de la troisième étoile, il faut avoir validé le niveau Deuxième étoile, c’est-à-dire être capable d’enchaîner des virages élémentaires affinés, en conservant les skis parallèles pour franchir la ligne de pente, et en conduisant les virages en dérapage arrondi. Ce niveau technique a montré que le jeune skieur avait acquis progressivement une certaine indépendance des jambes, pour mieux maîtriser son équilibre en mouvement. Les différents dérapages sont connus (en biais, arrondi, latéral) et pratiqués régulièrement.
Quel est le programme de la troisième étoile en ski ?
Le programme de la troisième étoile comporte de nombreuses situations variées, particulièrement techniques, mais aussi ludiques :
- on va effleurer les fondamentaux de la compétition en imposant des tracés, matérialisés par des jalons ou des piquets
- on va s’initier à la prise de vitesse en découvrant notamment la position du SCHUSS
- on va se confronter au dérapage d’urgence en maîtrisant le freinage latéral
- et on va skier sur les bosses, dans les creux, sur les bords de pistes où l’on peut commencer à faire des figures sur les skis, tout en contrôlant ses trajectoires, dans le respect et la sécurité des autres skieurs
Le cours de la 3ème étoile va aussi permettre de varier les vitesses de pratique à skis. On fera parfois des virages à court rayon, qui prépareront aux premières godilles, et des virages à rayons moyens, voire larges, qui feront prendre davantage de vitesse. Ces changements de rythme participent au plaisir que l’on prend à skier, en alternant les passages plus lents, où l’on affine sa technique en s’appliquant à faire le mouvement précis, et les moments plus rapides, où la prise de risques est plus importante. Et tant pis, si l’on chute ! Prendre une bonne gamelle fait aussi partie des joies du ski, et montre que l’on progresse !
Quelles épreuves pour le test de la troisième étoile ?
L’épreuve de la Troisième Étoile est constituée de plusieurs situations très différentes et variées :
- Enchaînement d’une dizaine de virages de base, imposés par 10 à 12 piquets, sur pente moyenne. Le skieur doit être capable de maintenir ses skis en position parallèle sur la totalité du virage, depuis son déclenchement jusqu’à sa conduite et son retour en trajectoire linéaire, et il doit montrer son aptitude à alléger ses skis par des extensions, puis un retour progressif en flexion.
- Feston simple de base, sur pente moyenne. Le skieur est capable d’alterner une succession de dérapages et de reprises de trajectoire linéaire par un appui sur les carres amonts. La maîtrise d’angulation variable est automatiquement mesurée par ces mouvements de festons.
- Trace directe perfectionnée en recherche de vitesse, terminée par un dérapage frein, le tout sur pente moyenne. La position du Schuss est connue et maîtrisée par le jeune skieur, qui marquera une extension suivie d’un pivotement à 90° des jambes et des skis pour déraper latéralement, en conservant la même ligne de trajectoire face à la pente, alors que le haut du corps, dont les épaules, demeure fixe, et ne pivote pas. Ce dérapage frein se termine par une prise de carres encore plus accentuée, qui provoque l’arrêt complet du skieur, marqué d’un planter de bâton final.
On n’oubliera pas que le niveau de la troisième étoile, comme pour les niveaux précédents, s’évalue tout au long de la semaine, par le moniteur de ski, qui va apprécier tous les progrès réalisés par le jeune skieur. Il ne s’agit pas d’un examen final qui sanctionne, sur une seule mise en situation, le niveau d’un élève. En effet, le jour du test, on peut avoir une défaillance soudaine, ou être fatigué, ou encore se retrouver sur une partie de la piste un peu compliquée, ou enfin rencontrer une qualité de neige plus difficile à skier. Ce n’est pas pour autant que l’on ne validera pas son niveau 3ème étoile, si on l’a atteint tout au long de la semaine. On doit avoir confiance en soi, et surtout faire confiance au moniteur de ski, professionnel de la montagne, qui saura très bien si le niveau est bien atteint.
Et puis, s’il advenait que l’étoile ne soit pas validée, rien de grave ! On aura tout de même skié pendant toute une semaine, les progrès seront acquis pour la prochaine fois, et on ne se découragera surtout pas !
À quel âge peut-on s’inscrire en 3ème étoile ?
En général, on s’inscrit en troisième étoile au plus tôt vers 9 ans, et jusqu’à 12 ans, âge maximum des cours de ski pour les enfants. Ensuite, les préadolescents et adolescents s’inscrivent en cours adultes : le niveau correspondant à la troisième étoile est le cours 3, qui se pratique sur les pistes rouges, et qui propose le test international adulte ROUGE.
La médaille de la troisième étoile
Voici la superbe médaille de la 3ème étoile de ski !
La démonstration d’un moniteur ESF pour la troisième étoile
En vidéo, les exercices à réussir pour valider ce niveau de ski :
à venir
Que faire une fois que l’on a validé l’épreuve de la 3ème étoile ?
Une fois cette fameuse Troisième Étoile en poche, ou plutôt bien accrochée sur le revers de son blouson de ski (ça pète !), on pensera aux étoiles de perfectionnement que sont les étoiles de bronze, d’argent et d’or.
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La collection de médailles va se poursuivre, pour la plus grande fierté des parents et des moniteurs qui se font toujours un grand plaisir à décorer leurs jeunes élèves à la fin de la semaine de cours.