Enquête. Au cœur des stations de ski : comment ont elles évolué ?

Malgré une sécurisation accrue des domaines skiables, on observe une légère hausse de l’accidentalité dans les stations de ski. Cette tendance est attribuée à des conditions d’enneigement plus incertaines et à des comportements parfois inadaptés des skieurs, dans un contexte de diversification des activités de montagne.

Perception de la sécurité par les skieurs

Une enquête récente révèle que 93 % des skieurs se sentent en sécurité sur les pistes, bien que 7 % expriment des inquiétudes liées au comportement d’autres usagers ou à la qualité de la neige. Seulement 3 % des skieurs envisagent d’arrêter de skier en raison d’un sentiment d’insécurité.

Statistiques sur les blessures et la fréquentation

Malgré une baisse de 3 % des blessures sur les pistes l’année dernière, le taux d’accidentalité reste élevé, avec le pire taux depuis dix ans. La densité accrue sur les pistes, due à l’évolution climatique, est un facteur aggravant.

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Approche préventive plutôt que répressive

Les acteurs du ski en France privilégient la prévention à la répression, contrairement à d’autres pays comme l’Italie. Les services de pistes mettent en place des mesures pour gérer les flux de skieurs et créer des zones sécurisées.

Sécurité en montagne : un sujet en évolution

La Fédération nationale de la sécurité et des secours sur les domaines skiables (FNSSDS) cherche à valoriser le rôle des pisteurs secouristes et à sensibiliser le public aux règles de sécurité. La campagne du ministère des Sports vise à simplifier et promouvoir les dix règles du skieur.

Responsabilité et législation

En matière de responsabilité, la jurisprudence est claire : le ski est une activité à risque et les skieurs sont responsables de leur sécurité hors des pistes balisées. Cependant, les demandes d’indemnisation au civil sont en hausse.

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Cas juridique à Chamonix

Un cas récent à Chamonix illustre la tendance croissante des demandes d’indemnisation. La Compagnie du Mont-Blanc a été condamnée à payer 3,2 M€ de dommages et intérêts pour un accident survenu en 2011, démontrant l’importance de la responsabilité des exploitants en matière de sécurité.

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