La candidature des Alpes françaises pour l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver de 2030 semble de plus en plus certaine suite à la récente exclusion des projets proposés par la Suisse et la Suède.
L’élimination des concurrents européens
Le Comité International Olympique (CIO) a décidé récemment d’exclure les projets proposés par la Suisse et la Suède lors de sa session tenue à Paris. Dès à présent, seule la France reste en lice pour être l’hôte officiel des Jeux Olympiques d’hiver de 2030, faisant de leur sélection une simple formalité lors du vote de ratification prévu pour l’été 2024.
- Suisse : éliminée
- Suède : éliminée
- France : dernière candidate
Les atouts de la candidature française
La France dispose de plusieurs avantages pour accueillir ces futurs jeux olympiques d’hiver :
- Une longue tradition des sports d’hiver et des compétitions organisées sur le territoire français;
- Le soutien inconditionnel du président de la République jusqu’aux municipalités et fédérations sportives
- 95% des sites nécessaires pour accueillir les compétitions olympiques existent déjà, nécessitant peu de travaux d’aménagement ou de construction
Karl Stoss, président de la commission du CIO sur l’organisation future des Jeux Olympiques d’hiver, a appuyé ces avantages lors d’une conférence de presse récente. La France se distingue ainsi nettement face à ses concurrents suisses et suédois.
L’utilisation de sites existants et respectueux de l’environnement
Pour cette édition des Jeux Olympiques d’hiver de 2030, la France prévoit de s’appuyer sur 95% des sites existants, allant de Nice au Grand Bornand, en passant par Courchevel-Méribel et Val d’Isère pour les compétitions de ski alpin, la Clusaz pour le ski de fond, et une organisation centralisée autour de Nice pour les compétitions de patinage artistique.
En effet, l’unique projet de construction envisagé concerne la création d’une nouvelle patinoire à Nice, qui remplacerait la patinoire actuelle ne répondant plus aux normes environnementales et énergétiques.
Le coût de la nouvelle patinoire
Selon le maire de Nice, Christian Estrosi, le coût de ce nouveau bâtiment avoisinerait les 15 à 20 millions d’euros. Toutefois, étant donné que cette construction fait partie intégrante de l’organisation des Jeux Olympiques, le financement serait assuré par le CIO, l’État français et divers partenaires comme des marques sportives et des entreprises automobiles.
L’organisation géographique des compétitions
Les Jeux Olympiques de 2030 s’articuleraient autour de quatre pôles principaux :
- Savoie
- Haute-Savoie
- Alpes-Maritimes
- Hautes-Alpes
Dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, quatre sites ont été retenus :
- Nice : pour accueillir un village olympique, un centre médiatique, les épreuves de patinage artistique et la cérémonie de clôture
- Isola 2000 : pour organiser les compétitions de ski-cross et snowboard-cross
- Serre Chevalier : pour accueillir une partie des compétitions de freestyle
- Et enfin, Montgenèvre pour les compétitions de ski de fond et de biathlon
Si tout se passe comme prévu, la France sera alors l’hôte de cette compétition mondiale pour la quatrième fois après Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992.
Bonjour et bienvenue sur mon espace « privé ». Je m’appelle Julie, une amoureuse de la montagne et de tout ce qu’elle a à offrir (et il y en a tellement !). Bien que je sois dans la vingtaine, j’ai rapidement eu un coup de cœur pour les paysages montagnards et ne suis vraiment pas fan de la mer/océan.
En ce qui concerne mon niveau de ski, je dirais que je viens de passer le niveau de débutant, on va donc dire « intermédiaire », mais cela ne m’a jamais empêchée de vouloir continuer à progresser ! Bien que le ski alpin ne soit pas mon « coup de cœur », le ski de randonnée l’est ! Il me permet de m’évader et d’explorer les recoins cachés et paisibles des montagnes que j’aime tant. Et quand il s’agit de snowboard, je me sens parfaitement à l’aise et j’en pratique depuis toute petite.
Chaque année, sans faute, vous me trouverez du côté des 2 Alpes, Chamrousse et de l’Alpe d’Huez. Habitante de Grenoble, ce sont mes spots préférés !
Un remerciement particulier à Mathias qui me donne l’opportunité de vous partager ma passion 🙂
Le bobsleigh et le skeleton ont disparu des disciplines olympiques ou alors ils se font maintenant sur des pistes de ski ? Facile de trouver 95% de sites existants quand on oublie (volontairement ?) une partie des épreuves.
Bonjour Thierry et merci pour votre commentaire,
Effectivement ces chiffres ne prennent pas en compte les disciplines que vous citez.