Dans une société qui prend à cœur le réchauffement climatique et tous les autres problèmes liés à notre planète, le passage au vert est primordial. Si ce dernier est déjà apparu dans les domaines de l’automobile et de l’électricité, et a créé de nombreux changements, les stations de ski ne sont pas en reste et s’adaptent également à cette tendance !
L’électricité au cœur d’une station de ski
Je fais du ski depuis des années maintenant, et ce que j’ai pu percevoir est que l’on consomme énormément d’électricité en une seule journée, au détriment de notre planète. Bien heureusement, les stations de ski ont trouvé la bonne solution : le passage au vert.
Le virage vert pour les montagnes
Un des dispositifs qui consomment le plus d’énergie électrique dans une station de ski sont les télésièges, plus précisément, les remontées mécaniques.
C’est pour cela que certaines stations ont équipé leurs dispositifs de panneaux photovoltaïques. Les stations produisent leurs propres énergies et de manière durable et responsable.
L’autoproduction d’énergie d’une station peut alors couvrir une grande part des besoins électriques de celle-ci.
Quelques exemples de stations de ski vertes
Comme je l’ai mentionné ci-dessus, une multitude de stations sont concernées par ce passage au vert.
Par exemple, j’ai pu apercevoir que la station de ski Avoriaz, située en Haute-Savoie, a également enclenché ce changement. En effet, sur une gare de télésiège ont été installés de nombreux panneaux solaires, pour remplacer les anciennes vitres. Cependant, ils ne feront pas un passage à l’hydroélectricité, le projet étant trop conséquent.
Qui plus est, j’ai également déjà skié dans la vallée de Chamonix-Mont-Blanc, qui est labellisée “flocon vert”. Cette labellisation est décernée grâce à la lutte anti-pollution que mène celle-ci depuis des années. Mais également pour leur projet de s’orienter vers l’hydroélectricité.
Serre Chevalier : l’exemple du passage au vert
Si je peux nommer une station de ski qui représente grandement ce passage au vert, c’est Serre Chevalier, située dans les Hautes-Alpes. Après quelques passages là-bas, j’ai pu apercevoir très rapidement quelques changements, très appréciables.
Après quelques recherches, je peux vous assurer que Serre Chevalier rentre dans l’engagement climatique PCAET (Plans Climat Air Énergie Territoriale).
Cet engagement climatique a pour but de réduire la consommation d’énergie, idéalement de vingt pour cent, mais également de diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Ces objectifs vont donc être atteints grâce à plusieurs actions mises en place. Comme j’ai pu l’apercevoir directement depuis les pistes, une multitude de panneaux solaires ont été installés, sur des bâtiments déjà existants. Le but étant donc de favoriser l’autoproduction, mais aussi de ne pas polluer en entamant de gros travaux de rénovation. La station a également mis en place un système d’hydroélectricité.
Pour démontrer ce que je vous explique, l’autoproduction de Serre Chevalier apporte à la station 30% de ses besoins énergétiques, ce qui n’est pas négligeable.
Il faut bien retenir que le passage au vert est primordial, même en montagne ! Un tas d’actions peuvent être mises en place afin de réaliser correctement et simplement ce changement vert.
Je m’appelle Thomas, amoureux inconditionnel des montagnes depuis mon enfance bercée au pied des Alpes. Skieur passionné dès l’âge de 6 ans, ma quête d’aventure m’a guidé vers l’escalade, la randonnée et le VTT. La montagne, plus qu’un terrain de jeu, est mon lieu de recueil, m’enseignant la persévérance et le respect de la nature. Aujourd’hui, dans la quarantaine, je partage cette passion et les leçons apprises avec autrui, inspirant, je l’espère, une nouvelle génération de personnes qui, comme moi, ont de l’amour pour la montagne. Je remercie par avance Mathias de me permettre de m’exprimer et de vous partager mon vécu et mes expériences.